CDM 2019 : Les Etats-Unis Éliminent le Pays Hôte et Filent en Demi.

Pour ce deuxième quart de finale, c’est une rencontre tant attendue depuis des mois qui a enfin eu lieu. La France, pays hôte, recevait dans un Parc des Princes à guichets fermés, les championnes en titre. Match sous haute pression, les « Bleues » avaient pour objectif de briser la malédiction qui les cantonnaient à être, à chaque compétition, éliminées dès les quarts. Une cible dessinée dans le dos, les Américaines savaient que cela ne serait pas un match facile et que tout allait se jouer au mental.

Le onze de départ :

FRAUSA Onze.jpg
Via USWNT Twitter

Sous une chaleur écrasante, on a retrouvé le même onze de départ que celui qui faisait face à l’Espagne quelques jours plus tôt. Aucun changement, Jill Ellis a fait confiance aux joueuses qui ont su contenir les hardeurs Espagnoles. Rien de tel que le onze type pour affronter l’une des équipe favorite.

Le match: Dominer n’est pas gagner

Pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, les Américaines ont imposé un rythme soutenu dès les premières secondes. À peine trois minute d’écoulées et Julie Ertz a réussi à se créer la première grosse occasion du match, une frappe limpide captée par la gardienne Sarah Bouhaddi. On a senti des Française oppressées, qui ont eu du mal à mettre le pied sur le ballon, s’obligeant donc à commettre des fautes. Griedge Mbock à la cinquième minute, sur une course de l’attaquante Alex Morgan, est obligé de concéder un coup franc très bien placé à proximité de la surface de réparation. Megan Rapinoe prend position derrière la balle et l’envoie directement dans les cages. Les Stars and Stripes ont encore confirmé leur efficacité dans le premier quart d’heure. Les Françaises, piquées au vif, ont commencé à renverser la tendance, prenant la possession du ballon.
Des tirs certes, mais très peu de cadrés pour les Bleues. Les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur le score très ouvert de 1 à 0 pour les Yankees.

De retour sur la pelouse, se sont des Françaises transcendées qui ont démarré la seconde période, malmenant les Américaines et les obligeant a passer à une défense à cinq.
Les filles de Jill Ellis ont souffert mais ont été plus juste techniquement. 60 % de possession pour les Bleues mais sur un contre, Tobin Heath a bien servi Megan Rapinoe qui n’avait plus qu’a pousser le ballon dans les filets. À la 65ème minute les Américaines mènent donc 2 buts à zéro.
Les vagues de domination françaises n’ont pas suffit à faire plier la défense adverse. C’est d’ailleurs dix minutes plus tard que Tobin Heath a failli crucifier le pays hôte avec un troisième but. Celui-ci a été refusé pour une position d’hors-jeu. Cela n’a pas empêcher les filles de Corinne Diacre de continuer à pousser, bien au contraire. À la 85ème Wendie Renard, de la tête, a redonné espoir à toute une nation. Les tribunes les ont poussées, puis un tir d’Amel Majri a fini sa trajectoire sur le bras de Kelley O’Hara. Le Japon ayant subi la même erreur plusieurs jours plus tôt, c’était évident que la France allait pouvoir avoir une chance de revenir au score. Mais il n’en fût rien. L’arbitre à demandé aux joueuses de poursuivre le jeu. Les Françaises fût présentes jusqu’au bout, 60 % de possession, 20 tirs mais seulement 5 de cadrés.

La Team USA a certes été dominée mais sur ces 10 tirs, 8 ont été cadrés. Les Américaines ont montré là leur supériorité technique et essaieront de la confirmer face à des Anglaises lors des demi finale à Lyon.

Les buts :

Elodie Touzet

Amoureuse du foot depuis toute petite, jouant dans la cour de récré avec les garçons, elle a joué en club seulement tard (de 16 à 18 ans et oui petit village oblige). Elle a découvert le haut niveau féminin en 2011 en tombant sur la coupe du monde et depuis elle n'a pas arrêté de suivre l'équipe de France puis celle des US après les JO de 2012. C'est à ce moment là qu'elle s'est intéressée à la D1 féminine et qu'elle est devenue supportrice du MHSC féminine (sa région d'origine). Grande fan d'Alex Morgan, joueuse qu'elle a découverte à ses début en 2011, elle continue depuis de suivre son parcours en équipe nationale. C'est seulement après son arrivée à Lyon en 2017 qu'elle a commencé à s'intéresser au championnat US. Et que son choix s'est portée tout naturellement sur son équipe, les Orlando Pride. Équipe dont elle est devenue totalement fan.

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